Plume de platine Inscrit le: 19/6/2016 De: |
ESPACE Grande promenade,
Le temps n’existait pas, tout n’était que néant Ni jour, ni nuit, que le noir triste de l’univers Un silence éternel, au plus froid des hivers Le monde avait changé comme ses habitants.
Vagabond de l'espace et naufragé du temps Mille soleils se consument dans mon corps de mutant Un océan d'étoiles perdu dans l'infini Du cosmos, meurt au fil des marées de l'oubli.
Un astre de feu surgit dans le vide glacé Des nébuleuses, il fonce en bolide affolé Vers les confins de la galaxie, un trou noir Va l'avaler, perçant les cieux de désespoir.
Une nova s'est effondrée dans l'éternité Des météores qui explosent dans la voie lactée Des poussières stellaires, aux portes des enfers Mon esprit de lumière est vif comme l'éclair.
Voyageur du futur et de l’espace-temps Perdu dans l’étendue de systèmes solaires Aux confins des galaxies, j'erre comme un enfant Rêvant de retourner enfin un jour sur Terre.
Mille ans dans ce vaisseau parti vers l'infini L'espoir de rencontrer des planètes habitées Découvrir la vie, de nouvelles et bizarres vies Sur des mondes inconnus, aux visages cachés.
Ils n'étaient que vaguement humains, mais de chair Et de sang, ils regardaient dans les profondeurs De l'espace, ils voyaient au fond de l'univers Monter vers eux l'esprit divin du créateur.
Ils sentirent l'étincelle sacrée, celle des dieux Et la solitude, dès qu'ils eurent le pouvoir Ils cherchèrent leurs pareils à travers les cieux Explorant, rencontrant la vie et ses espoirs.
Dans la nuit cosmique et dans toute la galaxie Ils trouvèrent peu à peu des mondes intelligents Ils étaient des fermiers semant leurs idées Dans les champs des étoiles, à travers le néant !
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