Plume de platine Inscrit le: 20/1/2016 De: Nantes |
Justice rendue ( si c'était vrai) Un soir, devant les bêtes Avant de se coucher, Le blaireau en vedette Fait son speech télévisé.
Mes chers concitoyens, Ce soir en tout sincérité, Je me voie contraint De dire toute la vérité.
Le loup, dit-il prudent Est chef de nos moutons, On constate des accidents Inexpliqués souvent.
Que les moutons dévoilent Pourquoi se disent-ils hostiles, Le loup change-t-il de poil Mais jamais de style ?
L’accusation sans preuve Constitue un grave délit, Et je ne vois aucun mouton Qui soit présent ici.
Ah ! Notre renard loyal Chef du poulailler, Est venu avec courage Défendre son intégrité.
Les poules t’accusent Vulpes Leurs œufs volés, mangés, Souvent elles te suspectent, Les cocottes à festoyer.
Le renard prie de parler.
Mes chers amis de l’assemblée Le proverbe vous le connaissez, Qui vole aujourd’hui un œuf, Demain volera un bœuf !
Moi, le renard, regardez, Frêle, cependant pas bête, Me croyez-vous si fou, toqué Me prendre à un énorme ‘’steak’’ ?
Dans le public silencieux Ils ont tous la même idée, Que la justice c’est du sérieux Que personne ne peut y échapper !
« « « « « « « « « « « « « «
L’homme, La fable est une alliance Entre la farce et la sagesse, A nos morales, une alternance, A nos attitudes, de la noblesse. De la hauteur de nos vertex On déclame avec fastum Nous avons crée le Codex, Cogito ergo sum !
La bête, Depuis l’esclave Esope Le mensonge, la flatterie, L’hypocrisie, la hâblerie, L’imposture, la fourberie, Propre à l’homme et qu’a lui, Vous les mettez à notre solde En vers subtils et rigolos Moi la bête, je vous demande, Qui est fautif ? Qui est le sot ?
La morale, chers associés, Je vous la laisse… imaginer.
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