Adorable Fidji, compagnon de nos vies,
Croisé d’un papillon, et d’un fauve teckel,
En voyant ta mère, c’est toi qu’on a choisi,
Parmi tous, la question, ne s’est posée duquel !
Ta mine et tes longs poils, nous ont charmés de suite,
Et c’est sans hésiter, que toi petit batard,
Vers nous t’es approché, sans essayer la fuite.
Alors nous ne savions, que tu Ă©tais bavard !
Jolie boule de poils, nous t’avons promené,
Sur un de ces remblais, où tous t’ont admiré.
Parfois tu t’arrêtais, tu semblais épuisé,
Alors tenu au cou, te laissais chouchouter.
Toute notre famille à toi s’est consacrée,
Les enfants t’ont choyé d’un amour bien rendu.
Avec eux, sans mordre, tu savais t’amuser,
Et tu leurs a donné, un bonheur bienvenu.
Tu n’es pas resté seul, un jour est arrivée,
Une jolie femelle, aperçue par hasard,
Au bord d'une route, perdue, abandonnée,
Un tout petit bébé, avec les yeux hagards.
Cette boule noire, tenait entre les mains,
Mais allait devenir, la belle labrador,
Que toi petit teckel, tu as bien prise en mains,
Le temps qu’elle grandisse, en la suivant dehors.
Tu as si bien compris, tout ce qu’on t’a appris,
A ton tour c’est elle, que tu as éduquée.
Surveiller la maison, en faisait donc partie,
C’est naturellement, que tu l’avais saisi.
A presque dix-sept ans, tu souffrais tellement,
Que notre décision, de toi, se séparer,
A été difficile à prendre à ce moment.
Las de ce mal, enfin, tu étais libéré.
Notre belle Stécy, que tu as élevée,
A, de ton absence, dĂ» en souffrir aussi,
Car sept mois après toi, ne s’est pas réveillée,
Un samedi matin, enroulée dans son lit.
D’un chagrin si terrible, on ne se remet pas,
On s’en souvient toujours, ils restent près de nous.
Et puis un nouveau jour, après un grand débat,
On prend un labrador, chocolat, un bijou.
Désormais c’est Izyss, qui reçoit notre amour,
Mais n’est pas chien de garde, au contraire des autres.
Jamais elle n’aboie, ne connaît les vautours,
Et voit tous visiteurs, comme de vrais apĂ´tres.