A l'ombre, Place Emile Zola (Rondeau)
A l'ombre, colorée de jupes inédites
Et frais déshabillés aux penchants implicites
Place Emile Zola, où tant désirs d'amour
Se disent en terrasse où platanes sont sourds
J'aime les deviner et parfois je m'invite.
Je n'entends pas les sons, mais vois les yeux, pépites
Où chantent les mots doux ; l'harmonica hésite
En sourdine se cache et joue, en troubadour
A l'ombre
Je joue et de rondel en ballade, très vite
Les amoureux se tournent et, la mine confite
Elle sourire, et lui, un peu sur le retour
M'en demandent encor. Quand sera-ce mon tour
Sur la place l'aimer, elle, ou grande ou petite,
A l'ombre
Keraban (Mardi 27 juin 2017)
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J'aime la poésie qui me parle et qui chante
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