(Photo libre de droits)
Le Bonhomme AlphabetJe suis l'épouvantail
Le Bonhomme Alphabet
De mes lèvres de paille
S'envolent les poèmes
Je pare le silence
De colliers de syllabes
Qui dansent dans le vent
Aux quatre coins du ciel
L'azur est prisonnier
De mes filets de mots
Et le couchant devient
Cette rose vermeille.
Mille diamants scintillent
Dans l'ombre pénétrante
Comme un fleuve merveille
Sur mes pages de nacre.