J’ai errai bien souvent
Eté comme hiver
J’ai trainé ma peine trop longtemps
Sur les sentiers de terre.
Appuyé sur mon bâton
De grand vagabond
Je reprenais une respiration.
Je sentais venir mon dernier souffle.
Je cherchais en vain
Un souffle profond et lointain
Pour me tenir encore vivant.
Je m’abandonnai et me résignais
Dans un état de coma.
Lorsque par enchantement
J’aperçus devant moi, une oasis.
Epuisé par tant de souffrances
Je rêvais de la toucher.
Même à quelques mètres seulement de moi
Elle restait inabordable.
Déjà un voile obscur me recouvrait.
Et m’emportait dans un sommeil éternel
Quand subitement une lumière
Me fit ouvrir les yeux.
Le miracle était là .
L’oasis était venue à moi.
J’ai pu me désaltérer de vos poèmes.
Me ressourcer de vos commentaires,
M’enivrer de votre gentillesse,
Me griser dans tant d’allégresse.
J’étais au paradis.
En votre compagnie.
Chers poètes et poétesses : un grand merci
Et un chaleureux « Joyeux Noël »
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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»