Casses une montre
Tu ne trouveras pas le temps,
Scalpes un cerveau
Tu ne trouveras pas l'esprit,
Presses un cœur
Tu ne trouveras pas l'amour.


Immobile au sommet des remparts en sommeils,
J'observe le jour qui s'étiole en douceur,
Dans sa robe de feu brodée par le soleil,
Elle reste couchée sur son lit de fleur.

Je sais quel mal à l'intérieur me ronge,
Impassible à son chevet, je m'interroge.
Comment retrouver celle qui berçait mes nuits ?
Je ne peux rien face à la mort qui lui sourit.

Sur moi, une folie se profile à l'horizon,
Une idée pour la sortir de cette prison,
Je plonge en pleurant dans son carmin vieilli.

Résonne mes soupirs, maudissant le défi,
Je la quitte, tenant dans mes mains son cœur lourd,
Sourde à cette voix dans ma tête, répétant toujours,


Presses un cœur, tu ne retrouveras pas l'amour

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Écris encore, écris toujours et gave toi de plaisir à le faire comme à en apporter à celles, ceux qui te lisent. P. (B)