En ce port du printemps je t’attends
Sur le quai de la mer de mon silence
Entre ces bateaux en floraison
Qui dans mon cœur se balancent
Toutes les voiles jubilent frémissent
Caressées par la brise triomphante des nuages durs
Que portent les horizons obscurs
Sur les rivages aux entailles de cicatrices
Impériale tu arrives avec ton sourire
Aux pétales chevaleresques
En ton calice butinent les souvenirs
Cultivés dans mon regard téméraire
Avec ce soleil que tu délivres de l’abysse
Prisonnier dans les brumes intérieures
Etalant sur mon cœur un jardin aux délices
Dans mon univers ô de rêveur
rivedusoleil
23/3/2018
----------------
Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com