Bien sûr,
Sur le haut de son front
De fines mèches en folie,
Propageaient un incendie,
Flammes de cheveux blonds,

Bien sûr,
Chaque jour, mon regard,
Brûlait dans le nulle-part
Du brasier incandescent
De ses yeux vert-océan,

Bien sûr,
Je m’enflammais à la beauté
Du contour de sa bouche
Et me consumais à l’ourlet,
De l’ardent croquembouche,

Même si parfois,
Mes rêves devenus froids
M’apportent encore ses rires
Pour hanter les souvenirs
D’un nous, d’un toi et moi,

Aujourd’hui,
Je n’entends que son au revoir
Se répercutant dans le silence
Et me plongeant dans le noir
De son impitoyable absence,

Et au matin,
L’avenir bien peu m’importe
Car nos amours sont mortes
Depuis qu’elle a fermé sa porte,
Alors…Que le diable l’emporte !