Ils sont là,ils rodent,ils reniflent,
Attirés par la douce odeur du sang,
La chair fraîche, la boucherie est leur extasie.
Le malheur des autres leur permet de vivre,
L'odeur de la mort les enivre,
Parfois avec indécence ils montrent l'horreur.
Toujours aux aguets ,sur le pieds de guerre,
Leur présence est tel un pressentiment,
Elle sonne le glas,
La mort n'est jamais très loin.
Leur encre révèle le sang versé pour mieux sen abreuver,
Pour oublier qu'ils vendent les images de la mort,
Ils ont enfoui au plus profond de leur cœur leur conscience.
Tous ces cœurs meurtris ne les touchent même plus,
L'horreur n'est plus une inconnue, la mort est devenue banale,
Parfois leur cœur se rallume et la colère réapparaît.
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Écrire c'est se découvrir sans avoir froid