Viens, ma femme, on va fendre les bûches
-Non, sans façon, j’ai la gueule de bois
-Nous en aurons besoin l’hiver venant
Pour nous réchauffer, les jours de froid
-Depuis des lustres, ma flamme est éteinte
-Viens, je vais faire revivre l’étincelle
-Impossible, les termites ont rongé tout mon amour
-Tu me mets entre l’arbre et l’écorce
- Notre foyer tombe en ruine sous les tas de copeaux
-Je sais faire un petit fagot pour mettre en cendres les broussailles
-Mais il faudrait toute une armée pour débroussailler cette forêt
-Ton discours me met le feu aux poudres
-Ma mèche est courte, je pars sous d'autres flammes
-Tes propos incendiaires, ont calciné tous mes envies d’attisée.
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sylvianni