(Boules errantes des déserts)
D'âmes chères parties,
Un arbre défeuillé
Dresse un tronc endeuillé,
Brindilles réparties.
Plus d'envie de parties,
Car le jeu effeuillé
Sans équipier lié,
Est sans joies ressenties.
Soudain tape à sa hanche,
Boule de paille et branche,
Un buisson libéré.
Roulant, il crocha feuille
Sur chaque ongle acéré :
Des vies que l'arbre accueille.