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Anxiété.
L’abat-jour au plafond, Et la lampe derrière, J’aperçois mon front Sur la barrière Du mur. Une ombre se recueille Il n’y a plus d’horizon, C’est sûr ! La fenêtre s’endeuille, L’ombre envahit la maison, L’air que l’on respire Devient plus lourd. Le silence empire, Les murs se sont éloignés Et j’entends mon pouls. Au loin le soleil sombre. La porte n’a plus de poignée, Plus rien n’existe, Plus rien n’encombre, La nuit résiste Et voudrait s’enfuir. Un rond qui luit Sur le plafond, C’est la margelle Du puits profond De la nuit. Mais ce bruit d’ailes, Crée mon ennui De ses séquelles Qui passent au raz du toit Et moi je pense à toi.
Capricorne, le 09/11/2018
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