Plume d'argent Inscrit le: 10/3/2007 De: |
Le rimailleur taciturne. De mon plus profond regard norcturne, Je capte des images étranges. Des êtres brillants, tels des anges, Guettent la barque de l'homme taciturne.
J'épiais, de mon observatoire, La course des étoiles filantes, Quand une lumineuse barque, lente, M'arrache aux mouvements giratoires.
La nuit porte sa robe bleu mystère. Sur le lac se mire la belle lune. Les blanches silhouettes, sur la dune, N'habitent pas notre phalanstère.
Elles flottent légères, effleurant la mousse. Ces tuniques remplies de lumière Sèment sur la terre des graines de prières, En murmurant des chansons si douces.
Poussent des herbes hautes comme chaumières, Des fleurs, des fruits, s'éclatent de couleurs, De beaux animaux naissent sans douleur. J'assiste à une grande première.
Mais que fait donc l'homme taciturne Avec ces saint fantômes, venant d'ailleurs ? Les gens l'appelllent le sot rimailleur. Il se rie d'eux dans sa vie diurne.
Il s'esclaffe sur leur visage blême. Il nie leurs valeurs trop hypocrites, Leurs fausses vérités, toute écrites. Le taciturne crée son propre emblême...
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