Voilà que j’aimais encore
Sous l’œil de septembre
Une jeune demoiselle
Qui avait tout pour plaire
De ma soutane de célibat
Je regardais sa chevelure
Valser comme l’hirondelle
D’un printemps guère avorté
Dans la course du vent
J’y attrapais ses parfums
Quelques gerbes de ses rires
Ou de murmures anciens
Voilà que j’aimais encore
D’un si brûlant amour
Qu’il m’éclairait jour et nuit
Comme une tendre veilleuse
Les feuilles se sont colorées
L’automne était bien arrivé
D’un bouquet de fleurs séchées
J’ai dévoilé tout mon amour.
----------------
sylvianni