Je me mettais à rire
Lorsque tu explosais
M'ensanglantant de rêves
Et d'idioties verbales.
J'oublierai la misère
En gravant des baisers
Sur ta bouche de pierre
Lumineuse, animale.
Le sol se dérobait
Sous nos corps florissant
Comme ta chair rigole
Au silence des maux.
Notre amour déglingué
Au soufre des nuitées
Errait dans l'inconstance
Des routes inconnues.
Nos reflets se percutent
Dans le miroir des sens
Où nous éternuons
Poussiéreux et ligneux
Ardente, tu me saisis
De pleine certitude -
C'est l'ozone et l'éther
Qui nous mélangent au ciel.
Et s'éventre la peine
Des raisons mortifères
Où brûle le macadam
Des sourires endeuillés.
Viens, ma douce mortelle
Prolonger le combat
De nos esprits rebelles
Aux larmes des charognes...
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...