On voit comme est précaire !
Lorsque l'on va en guerre;
De revenir chez soit vivant
Pour y savourer du bon temps.

Lorsqu'on ne s'y attend guère !
On se trouve dans la souricière
A se fatiguer de tourner en rond
Sans issue se faisant du mouron.

On s'était cru le maître du monde
En maniant adroitement la fronde;
Or, voici qu'un jour tout s'effondre
Frappé mortellement par la foudre.

Qu'a-t-on pu faire de notre vivant
Le sot d'une puce, pas d'un Géant !
Ne savourant que peu d'allégresse
Tout s'est passé ; à grande vitesse.

On n'a pas eu le temps de réfléchir
Qu'est venu le moment de partir !
De quitter de la vie, ses plaisirs ;
Tout ce dont on avait rêvé de jouir !

Notre vie a été furtive comme un éclair !
Car nos jours se sont avérés éphémères ;
Tout ce qu'on a accompli devenant vanité
Englouti par la mort venant tout emporter.

guyh