Je ne mourrai pas de solitude ....
sois en sûr je sais à présent mon devenir
lorsque mon coeur de lassitude...
cessera toute chamade pour mourir..

Ciel j'aurais tant chercher ton Dieu...
fouiller tes cieux, jusqu'à trouver mon Dieu
jusqu'à comprendre l'universel du Père...
maintenant je peux m'en aller jamais solitaire.

Si tu te souviens de moi, lorsque mes yeux fermés...
ma bouche close de ses prières trop données ...
crois moi je continuerai à le faire sans mot dire...
après la vie, vient la vie il faut toujours s'en souvenir.

Si tu te souviens de moi, car nul n'est éternel...
toi aussi tu quitteras ce monde heureux, malheureux
la mort n'est pas grand chose en d'autres lieux...
Novembre l'a fleurit de jaune à en faire soleil.

Ciel j'aurais tant chercher l'amour ...
des nuits longues s'affairant à devenir jour
des insomnies qui donnaient à réfléchir ....
et des moutons qui bêlaient sans se retenir...

Ciel ces vers solitaires, pour une prose de Novembre...
tous les saints liront mes petits mots et jetteront un joli sort...
je leurs vois les ailes déployées et libres de leurs membres
je reconnais des visages, que j'ai aimés et que j'aime encore.

Isabelle le 01 novembre 2020

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