Re: A toi Casanova...
J'avoue, l'ami, perdre la tĂŞte
Tous les mots au vent s'Ă©parpillent
Jeu de quille
Elles y jouent les jeunes filles
La resquille
Non l'amour ne fait pas la quĂŞte
Se dessèchent ses vers printemps
Chauds billets sont au vent broutilles
Aux charmilles
Tristesse et tangage il roupille
En bastille
Tout vieux poète perd son temps
La nuit sous couette sans lumière
Un œil en guise de béquille
S'Ă©carquille
Tendre image au vent se maquille
Jeu de billes
Les vers ne font jamais l'affaire
L'été se moque de sa flore
Par sa faute plume s'habille
En guenille
Qu'en ceinture et charme faucilles
Nue sautille
La fée quand l'automne s'arbore
Et j'oublie, l'ami, de détresse
Aux consonnes bleues les myrtilles
Je vacille
De l'hiver viendront les jonquilles
c cédille
Et la vie des mots de l’Abbesse*
Amitiés
Bruno
* il convient de lire "l'ami des veaux", référence à la contrepèterie de Joël Martin, dans l'Album de la Comtesse (Canard enchaîné).
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J'aime la poésie qui me parle et qui chante
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