Quand l’aube de demain timidement s’avance
Et qu’aujourd’hui, encore on est encore vivants
On se dit qu’après tout on a eu de la chance
De survivre à ces ans, à ce siècle et ses temps

Car nous vîmes la guerre, pas la grande mais l’autre
Le Viêt-Nam, l’Algérie devenus dépendants
De leurs peuples soumis à d’aussi bons apôtres
Ils découvrent que seul seuls on est indépendants.

Ce siècle aura treize ans, C’est déjà de l’histoire
Et quand au millénaire, Il gît déjà flétri
Attendant du futur l’espoir d’un espoir.
Et on se dit «cela va-t-il de mal en pis ? »

De l’Espace on est maîtres et fiers de ces exploits
On se demande un peu « Pourquoi ça marche pas ?
« Où trouver un plombier ? » Le détail devient roi
Et les faits sont têtus et nous dictent leurs « Quoi ? »

Là, deux mille quatorze je le souhaite bon
Enfin pas pire qu’avant et c’est souvent pas mal,
Dans ce monde un peu fou, où nous sommes un peu cons,
De sacrifier amis à quelques bacchanales.

En quel lieu, en quel temps de vos nouvelles j’ouis ?
En vivant le moment et son urgence triste
L’immédiat et l’utile, le fric et son souci
On oublie quelquefois d’en être idéalistes.

Pour éviter qu’un jour on puisse dire de moi
Que bientôt, c’est demain, une main et ses doigts
Seront trop à compter les relations qu’on a
Je cède à la coutume, et ainsi vous envoie

Mes meilleurs vœux pour l’année nouvelle.

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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle qu'il avait appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent