Terrible torture qui me hante jour après jour,
Le temps s’écoule devant mes yeux inertes,
Je perds tout ce que j’ai de plus précieux à ce jour,
Et je me laisse emporter Ă ma plus grande perte.
La lumière aveuglante vient me brûler le visage,
Tandis qu’autour de moi le noir s’installe,
Brusquement mon cœur s’enrage,
La douleur m’empreigne et me fait mal.
Comme un poignard qui vient transpercer ma chair
Mes quelques secondes restantes sont des supplices
Je m’étouffe en agonisant, en manque d’air,
La mort me sourit avec un air de malice.
Je cris en silence mes martyres les plus affreux,
Tandis que ma vie défile une dernière fois,
Dans ma tĂŞte tout se perd peu Ă peu,
Laissant place Ă un terrible effrois.
Mes points se resserrent Ă cette douleur amplifiante,
Ma force s’estompe dans un dernier soupire,
Cette souffrance me semble inexorable et si lente,
Et peu Ă peu elle me laisse mourir.
Noire complet, je n’ai plus de résistance
Mon corps se crispe et s’immobilise
Enfin vient d’être achevé ma sentence,
D’avoir fumer cette terrible bêtise.
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