L'excellent "zodiacalement vôtre" de Corbeille m'a rappelé que j'avais écrit un texte sur le même sujet. Le voici !
Le capricorne
Vierge de tout préjugé
Le modeste capricorne,
Comme un bélier, s'encorne
Dans le verseau négligé
Et achète deux poissons,
Semblables à des gémeaux,
Souffrant d'un cancer abscons
Dans cette mare aux taureaux.
Alors, singeant le scorpion,
Il balance, téméraire,
Une flèche ardente au lion
Empruntée au sagittaire.
Carme
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Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ! (Alfred de Musset)