Huile sur toile
CALEEN
Caleen, ô Caleen
Belle fleur du matin
Au doux parfum des îles
Une rose aux épines
Dont j’ai goûté le sein
Épousé les Antilles
Et espéré en vain
Qu’elle me soit gentille
Je fus présomptueux
La belle versatile
Avait d’autres desseins
Elle n’était pas facile
La salsa, la biguine
Et malgré mes sourires
Mes rastas et mon teint
J’eus droit au clap de fin
Pour solde de mes vœux
J’ai passé mon chemin
Chagriné malheureux
Et couché sur la toile
L’éternel féminin
Parceval