Dès l'aube où la nuit ferme l'œil
Quand l'étoile s'efface en un ciel orangé
Il est un jour qui fut et qui sera en deuil
Quand un jour nous mourrons nos corps seront langés
Des herbes ras les mottes, nos pas qui les piétinent
Nos chemins sont les mêmes et à même le sol
Par des dunes si hautes que les sables s'inclinent
De par nos volontés osant franchir leurs cols
Je serai le premier à attendre à la pointe
Une indice à la cime où l'empreinte est ton pas
N'a de mérites en soi qu'à ma promise conjointe
Accepte entière vie ou sinon ne vient pas
Par un genou plié et les yeux vers ton ciel
En demandant pardon de demander ta main
Le sel est de nos peaux et de nos yeux le miel
Épousons nos passés pour faire de nous demain
Dès l'aube où la nuit ferme l'œil
L'étoile s'est effacé en un ciel orangé
Il est un jour qui fut et qui sera le seuil
Des portes de l'autel à nos fors échangés .
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Je ne laisserai sur le papier que l'ombre de mon écriture,juste le soupçon d'une pensée de mon imagination la plus pure.