Dans ces nuits blanches de charbon
Peinture qui s’étire sans rature
Sur les contours de mes yeux
Le temps expulse ses vérités
Comme un rongeur de tripes
Nœud sans fin d’angoisse


« Tu connais cette sensation ?
Celle qui remplit de vide tes espoirs
Cette envie de gerber ton humanité
Cette connerie de la vie, son ennemie
Que tu pensais irréelle parce que tellement connue

Et la clef de cette porte sans verrou
On peut la trouver ?On doit la chercher ?
Plus envie de jouer les conquistadors
Je ne garde que le noir …oui que le noir »


L’aube se pare de mystères temporels
Le froid du matin serait pourtant foyer
Se lover dans la rosée d’un regard
Juste un répit entre deux asphyxies
Juste une odeur entre deux fanaisons
Mais il n’y a que le noir …