Lointaines contraintes
Il ne reste que les souvenirs
Paisibles îlots d’oubli
Inscrits dans les registres
Déjà le crépuscule déborde
Cohortes devenues ombres
Des foules disparues
Silencieux tumulte
Flou des images
S’effacent été après été
Les bouquets, les cris
Les hourras
Sa robe paraît d’un blanc pur
En fait il s’agit d’un ton étouffé
Un blanc bleuté
Comme la neige
DĂ©marche superbe
Elle ne semble pas souffrir
De la perte de son agilité
D’antan
Orchestration virtuose
Des main et des jambes
Elle va oĂą va
L’eau qui court
Délestée, apaisée
Elle va oĂą vont
Ce qui doit ĂŞtre
D’étranges prophéties
Conserve -t-elle
Visions de bonheur
Les couleurs, les roses
Les soies…
Kernanet
Poème librement et modestement inspiré de quelques phrases de Martha Grimes et Philipp Larking
----------------
D'une succession de mots naissent des phrases qui font des histoires de tout et de rien....
"Alain"