Il était un amour qui n'avait qu'à grandir
Et c'est dès sa naissance où il prit son mérite
Alors que sa douceur en était insolite
A se déshabiller au ballet d'un désir.
C'était fini du soir pour ne plus qu'en faillir
D'un baiser sur son corps dont la bouche en crépite
Et c'était un feu que cette tendresse écrite
S'inscrivant dans son cœur alors prêt à faiblir.
Tel était le plaisir qui prit jour dans l'extase
Qu'en une ardeur soudaine en son sexe était rase
Jusqu'à en dominer la monture en éclat.
Mais de la chevauchée en va et vient ludique
Était d'une ivresse à saisir de son état
Ce qui pouvait mettre à nu son dessein pudique.
----------------
La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)