Les rosées givrées, en rang, s’alignent excitées
Et, pour ces gouttes d’eau
Qu’un seul destin unit, jaillit une belle unicité
Au bord d’un ruisseau.
Les feuillages allègres larmoient, par trop,
Sous l’effet du temps
Dans une belle humeur quand s’ouvre l’enclos
Pour les suées du printemps.
Qu’elle ne fut pas désagréable mais si verte.
Lors mĂŞme que profuse,
Quand la sève sortit des stomates ouvertes
Exhalant ainsi cette odeur infuse.
La dame nature sourit au temps qui s’égrène,
Secrète l’élixir
Pour rester en vie même quand on la gangrène
Et déclenche son ire.
Elles s’irisent au soleil comme le fait l’arc en ciel
Et l’ubiquité de l’eau balade les rosées.
Même si hier, il ne y’eut guère nuages dans le ciel
Sur un joli fraisier, elles se sont posées.
Medfeyz
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« Quand tu auras désappris à espérer, je t’apprendrai à vouloir » Sénèque.