Hier je me suis enivré d’odeur de musc Et de muscadet, Tout en rêvant de ton corsage Trop sage, hélas ! Et l’as est sorti. La coupe à coeur était inévitable. La table tangait, mon coeur chavirait Et le muscadet A débordé de ma coupe.
Lorsque je me suis éveillé, couvert de boue Et debout, débraillé, J’ai vu tes yeux pleins de reproches Si proches de moi. Ton émoi était visible, Tes lèvres balbutiaient “je t’aime, Je t’ai menti, je t’aime encore” Alors j’ai braillé Que tu me croyais ivre mort !