Plume de platine Inscrit le: 30/7/2005 De: Aubagne 1400 |
CAFARD
Il était un gros « cafard » Qui passait comme par hasard, Au chemin derrière chez moi, Par la route du désespoir.
Il était moche et sans espoir, Noir, sombre et très mechant, Une inquiétude me rapporta, Tacheté des idées noires, Laid à perdre la mémoire.
Il a essayait de m’avoir, Tournant tout au tour de moi, plaisantais de le voir, Si impuissant devant moi.
Je me suis mise à chanter, Un genre de karaoké, Voyant toute ma gaieté, Il a changé du chemin, S’installant chez le voisin.
Je lui ai dis, ciao vilain cafard ! Ne viens plus jamais chez moi, Car rien tu n’obtiendras, Je refuse tes idées noires.
Je pense en positivité, Je creuse dans la gaieté, De la vie son bon côté, Je profite toute la journée.
Car elle est trop magnifique, Pour penser au dramatique, Tes idées sont maléfiques, Et les miennes sont magiques.
Dehors cafard du malheur ! De toi, je n'ai pas peur, Je connais le vrai bonheur, Qui s’appelle inspiration, Qui a germé dans mon cœur !
J’apprécie les belles fleurs, Les plantes et les oiseux, Les forêts et ses animaux, Et le soleil lumineux.
Et de toutes tes angoisses, Je fais offre et je fais grâce, Je possède une puissance, Qui s’appelle la patience ! La vie a tant d’importance ! Que je la nomme magnificence !
Et à toi je te nommerais, Noir cafard de méchanceté, Qui angoisse, qui fait pleurer, Et qui cache la beauté De notre bel univers, Derrière tes noires idées.
Paquita
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