Plume de satin Inscrit le: 10/6/2008 De: France, Paris |
La muse cruelle O toi, sombre amante de mes nuits solitaires, Tu me vois reflétant l’éclat de tes yeux mauves, Et ton corps s’allongeant dans un moule d’éther, Module des soupirs remplis de charmes fauves.
Et tu descends des cieux par les soleils lointains, Toi fille des astres reflétant sur les mers, Ta robe d’hyménée pourpré comme ton teint, Froide comme l’éclat de tes plaintes ameres.
J’ai vu la profondeur de tes larmes étranges, Abattrent tes rivaux d’une lame d’airain ! Et ton nom mille fois souillé dans de la fange, Parer l’iridescence aux yeux contemporains !
J’ai écouté les chants de tes humeurs fantasques, Combler les tonnerres des sanglantes bannières ! Et ton cœur derrière d’imprévisibles masques, Réciter encore tes revanches dernieres !
O muse secrète de mes nuits solitaires, Ainsi Je crains de voir l’éclat de tes yeux mauves, Moduler dans l’ombre des charmes de l’éther, Des moules soupirants remplis de larmes fauves.
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