Le lac de l’oubli.

Je déambule à pas feutrés
Entre l’errance et l’abandon
Entre ta peur et ton attrait
Entre l’aigreur et le pardon.

Au bord du lac de l’oubli,
Je vois voleter une hirondelle
Une liaison qui s’établit
Timidement à tire d’aile.

Je pose ma main au miroir
De l’eau dont la fraîcheur réveille.
Tes décisions comme un espoir
Les langueurs de ton soleil.

Je suis un magicien sans sort
Magnétisé par ton retour
Et mon espoir n’est pas mort
Dans mon sac reste quelques tours.

Je sais, tu doutes de mes lignes
Je sais , tu effleures mes vers
Mais mon espoir est d’être digne
De toi, l’oiseau fuyant l’hiver.

Au bord d’un lac poétique
A l’ombre du vent survolté
J’accrocherai l’âme magique
À ta poitrine dénudée.

Ainsi serti de ton amour
Toi qui a recueilli l’émoi
Tu donneras un de ces jours
Les clefs qui mèneront à toi.

LOQUINET

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IL FAUT AIMER LA VIE POUR QUE LA VIE VOUS AIME

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