J’ai réveillé dormeur du val
Tout doucement en moindre mal
Il reposait en sa verdure
Tout englouti en ses froidures
Eclaboussée d’aube d’été
J’ai réparé mon effaré
Avec un collier de voyelles
L’ai bercé en chanson nouvelle
Il divaguait mon bateau ivre
Il voulait même jeter nos livres
Son Ophélie déjà noyée
Avait perdu l’Eternité
Le Wasserfall n’est plus mensonge
La nuit d’été n’est plus un songe
J’ai réveillé dormeur du val
Très tendrement au fil du bal
Je n’aurai jamais dix-sept ans
Ne sais si nous serons amants
Mais le frou frou de nos étoiles
A su lever chacun des voiles
Je l’aime en Illumination
C’est mon Rimbaud ma damnation
Mon poète mon frère mon voyant
Mon faune en or mon bel enfant.

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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."

Racine, "Phèdre"...