Inscrit le: 8/9/2008 De: |
Ce n’est qu’un au revoir… Ce n’est qu’un au revoir que ce triste départ, Que nos regrets et pleurs indiffèrent, Et qui dans l’étreinte d’un dernier regard, Laisse couler sur nos visages de larmes amères.
Telle la brume insaisissable de la première clarté, Ou bien l’imperceptible parfum d’une soirée d’été, S’évanouissent les vestiges d’une époque révolue, Chéris, invoqués, préservés et tus.
Je n’évoquerai pas le prodige de ta joie rayonnante, Qui, de nos jours gris, fit une aube éclatante, Pas plus que l’inlassable gentillesse, Qui su dompter nos cœurs avec tendresse.
Saurais-je décrire le sourire charmant, Les traits d’esprit, le geste élégant, La bonté d’âme et les doigts de fée, Lorsqu’ils virevoltent sur le clavier ?
Je ne saurais me résoudre à m’y hasarder, De peur que l’imperfection au langage innée, N’ait cesse de ternir l’image que je veux peindre, Et que jamais l’Art la réalité ne puisse atteindre.
Il n’est pas étonnant que l’hiver s’endurcisse, Et nos gorges ne se serrent pas par hasard, Des affres de la douleur nous ressentons les prémices, Ce n’est qu’un au revoir mais c’est quand même un départ.
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