Charité paresseuse

Les nuits affreuses qui m’engloutissent souvent
Et qui se révoltent devant mes habitudes
Mon répit de rage qui traîne souvent
Le long de mes chemins arides
Mendicité tremblante qui s’allonge
Au bord de ma détente
Je te vois de loin
Moi qui pleure souvent a la vue d’une fleur dépilée
Frustré, j’ouvre les portes du paradis
Pour que je puisse trouver mon sort
Mes mains égorgées, mes chemins de rêves
Mes mains dans le feu
Et les mots s’égaillent
A la vue des larmes d’un petit enfant
Ma peau claire
Mon regard s’étale
Au seul chagrin de ma lassitude
Vertige affamé ; audace aiguisée
Cœur déchiré, mes nerfs épuisés
A la tige de ma somnolence
A la vertu des rêves colorés
Vicieuse diligence, bonheur abouti
Mes mains éperdues sur le feuillage alourdi
Carnage de mes mains rigides
Carnage de mes pénibles certitudes
Nuit aiguisée, ciel décoloré
Dans l’obscurité effrayante de tes yeux
Pudeur de mes creux
Charité paresseuse
Je te guide de loin
Vers le malaise de ma soif.

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J'ai bien tout lu , et re lu, et j'en ai profité, jusqu'au dernier mot

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merci beaucoup chére Angiee.Je suis trés emu.

merci beaucoup crisroche.

Je te vois de loin
Moi qui pleure souvent a la vue d’une fleur dépilée
Frustré, j’ouvre les portes du paradis
Pour que je puisse trouver mon sort
Mes mains égorgées, mes chemins de rêves

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Doïna


http://horslesmurs.ning.com/profile/DOiNAMARIATUDOR

Eternellement amoureuse du Temps et de l'Espace qui m'hébergent grâcieusemant dans l'Univers

Beaucoup de sensibilité dans ce poème
de reflexion...

amitiés

poemic

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MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=97282&forum=47

Merci trés chére tournesol.J'ai attendu ton commentaire depuie trois jours.

Merci beaucoup cher Poemic de m'avoir si bien commonté.

joli poème mon ami un peu de joie svp

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les années de disette dictent les poètes

Bel réflexion pour parler de tes vides !!

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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.

Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;

Georges Bernard Shaw.