Les alcooliques anonymes
Et autres drogués pullulent ,
Dans les hautes sphères
Ils prechent leurs délires .

Certains diront qu'ils ressentent
Dans ces lignes l' odeur
D'une désaprobation , d'un rejet
De l'actuel périmé système .

Ils ont raison ! la nuit ,
Dans leurs palais , encore ,
A l'abris , ils croient que
Nous dormons ; les pauvres !

L' avoir dit et répété :
"L'argent ne fait point bonheur "
On voit bien tellement ils s' empifrent,
Que rien ils n'ont compris !

FORTUNE