La mer avait pris des teintes moirées,
à trop la fixer, elle m'aveuglait...
Je te parlais...tu écoutais ou non
mais je parlais...

La mer s'invitait dans la crique,
m'inspirant de prochaines rimes..
J'écrivais..je te parlais...je ne sais plus !

la mer laissait comme une offrande
ses vagues au rivage,
effaçait la trace de nos pas
et se vantait des signes d'un été à venir ...

Et j'étais là, à m'émouvoir,
à élucider des "comment",
des" peut-être",
à m'attendrir sur un galet
qui savait amarrer mon âme
à la douceur de l'océan....

C'était le moment où le soleil joue ...là-bas...au zénith ,
l'heure de midi
qui aspirait à l'apaisement !

Je te parlais...et j'accueillais ton silence en même temps !
La mer se retirait, câline...
je me taisais alors....et toi , tu t'arrêtais :
" quelque chose ne va pas ? "

Qu'elle était belle , la mer !



kimi-ann

Emouvant!
Le coeur se sert en lisant tes mots!

Et quand il ne reste plus que la mer pour écouter et entendre!...
Et quand il ne reste plus de traces sur le sable!.....

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http://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.fr/

merci Moume..j'aime cette image où les mouettes dansent autour d'une voile qui bat au vent ! bien à toi; JOELLE

Beau...!!!!

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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour

(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")