Février est revenu dans sa robe frileuse,
Il a givré l'étang et fait l'eau de satin.
Le jardin ce matin, dans l'aurore brûmeuse
Est tout de blanc vêtu, jusqu'à son coeur éteint

Sur le chemin durci, un peu d'herbe perdure,
Et les petits moineaux ,picorent sans répit
Quelques grains oubliés,retenus en capture..
..Le temps n'est pas propice à trop grand appétit..

Aussi loin que jevois, tout ici est silence
Les arbres sont chenus,la haie de froid transie..
Pourtant ce moisglacé, nous offre récompence:
Une crèpe qui saute, alors renait la vie.

Et si vient le soleil,d'une tendre caresse
Réveiller doucement, le vieil épouvantail,
Le gros chat nonchalant, trainera sa paresse
Pour venir ronronner, à l'abri du vantail...