Absence.
Cruelle la mort qui vient
Se mêler à ces rues crevées de nuit
Voilà l’emblème qui se nourrit de sang
Et les offrent à de vieux cercueils affamés
Les larmes pleurent l’hymne
Et s’attachent aux fleurs bleues de juillet
Quel orage gronde mon pays
Pour que la pluie inonde tous ces visages réduits à des pierres
Quel amour croire
Si l’amour n’a pas triomphé
Je suis qu’une ombre qui s’efface
Une Ă©toile de silence
Emprisonnée loin
Derrière un croissant
Le soleil voit tout
Il brise le seul matin
Avec sa main blanche
Octobre arrive
Laver les mouettes de sciure
Sens-tu ressurgir
Les mots de la mer
Les maux de la guerre
Sens-tu toi l’amie
Les flots se jeter sur nous
Comme une bouche de chimère
Sens-tu le temps s’attarder
Et rendre le jour plus triste
Sur la terrasse face au ciel terne
La folle a ressorti son talisman vert
L’a révélé au vent
Sens-tu l’amie
Que la nuit est proche
Et ton absence longue.
autresens.
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A l'Ă©xil des mots; au coeur des sens.