Ta présence me manque dans ta robe feu.
Tes cheveux brun soleil font frissonner
Ma solitude en souvenirs bienheureux,
Dans ma retraite en ce doux mois de février…

J’ai eu des envies incessantes de retour
Tout au long de mes froides balades sylvestres…
Courir me blottir dans le creux de tes bras velours
Oublier mes souffrances sans se soucier du reste…

Les fougères ambiantes ont ton doux parfum,
Je ne t’ai rien dit des élans de mon cœur blanc,
Ni de l’échange de nos prunelles le matin…

Je ne sais pas le dire, peur de me tromper
L’amour éveillé par mes sens exacerbés
Dans un silence émeraude prendre ta main…