D’une démarche gracile
Sur l’escalier de la vie
Comme un rĂŞve fragile
Qui s’étire dans la nuit
Elles gravissent chaque marche
Le cœur battant sous le manteau
L’ultime se fera t elle arche
Pour accueillir de leurs pensées, l'écho
Elles ont dans l’âme la couleur du jour
Faisceau de joie ou torrent de larmes
Leurs nuits nuances pastelles et velours
S’auréolent de l’espoir pour seule arme
Majestueuses, elles escaladent le chemin
Moi, je suis lĂ mais invisible Ă leurs yeux
Comme une petite fée sous les doigts du destin
Qui pose sur elles son regard silencieux
Un peu de bleu, un peu de sombre
Sur la mantille recouvrant leur cœur
Mais l’iris détient au fond des ombres
Ce parfum de rose irradié de douceur
Embaumant de sa fragrance l’instant
Et complice de Dame lune qui sourit
Tout lĂ haut le ciel devient printemps
Chassant au loin leur rivage de pluie
Sur l’escalier de la vie elles égrainent les heures
J’observe le cœur léger comme un papillon
Les ailes déployées cueillant ce peu de bonheur
Sous leur secret au refuge de mes Ă©motions
Un peu de bleu un peu de sombre
Quand la vie assassine ma joie
Elles sont mon cœur dans la pénombre
Qu’il fasse soleil ou bien si froid
Passagères entre deux rivages
Rêvant d’évasion aux couleurs infinies
Tout là haut l’âme accrochée aux nuages
Je me glisse dans mon rĂŞve ! Caresse de nuit.
Ghislaine
28/03/2006
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