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De ma fenêtre, j’écoute.
Soleil levant, truffe devant le carreau,
J’aime contempler les moineaux
Le chant matinal des oiseaux.

De ma fenêtre, j’observe.
Un train qui passe lancinant
A faire trembler les tympans
Les piafs s’envolent en s’effrayant.

De ma fenêtre, je me poste
Surveillant rôdeurs et voleurs
Osant s’aventurer au composte
Déchets du jardin étant mon beurre.

De ma fenêtre, je le surprends
Ce gros corbeau noir rodant à tort
Et se postant sur mon trésor
Épluchure et coquille d’œuf au bec.

De ma fenêtre, je me mets en colère
Le chat roux du voisin ne manque pas d’air.
Devant ma truffe, il passe dans le jardin
Et me nargue, je ne l’aime pas, drôle de félin.

De la haut, dans les étoiles, tout va bien,
Pas d’inquiétude, il y a plein de chiens
Des oiseaux voleurs, des minous effrontés,
Je vous regarde avec amour, mes maîtres adorés.


Nadine, le 26 mai 2011

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EvE-LyNe