Constat sans concession
J’ai connu des amours du temps de ma jeunesse,
J’ai connu ces beaux jours dont je me souviendrai,
J’ai fondu dans des bras d’une folle allégresse,
J’ai aimé sans éclat car j’étais un benêt.
La vie m’a apporté tant de beautés sauvages,
Que je m’y attelais seul et sans partage,
J’ai gâché cette foi dans de pauvres ébats
Pour n’avoir pas connu ce qu’est le bel amour,
Mes nuits sont monotones autant que mes jours,
De ce temps révolu qui file sous mes pas.
Il ne me reste plus qu’un unique moyen,
Écrire mon ressenti, mais l’écrire bien,
Et par ce virtuel qu’on me propose ici,
Conquérir sur ce site de tendres amies,
Retrouver des amours dignes de ma jeunesse
Et les traduire en rimes pleines d’allégresse.
C’est bon de rêver, de recommencer sa vie,
Remettre ses émois au niveau de l’envie,
Mais l’âge ce cruel moteur de l’existence,
Tue à jamais dans l’œuf, nos désirs en souffrance.
Chibani