Je ne reprendrai ma plume
Que lorsque tu seras de retour
Tu sais que c’est toi qui assume
D’éclairer mon ciel au petit jour
Et la nuit, tu m’ôtes la brume
Par laquelle ton absence m’entoure

Tu es la juste raison
Qui fait de moi un homme ravi
Je t’aime, mais je suis impatient
Sans toi rien ne m’assagit
Tu ne dois pas t’éloigner au tant
D’un amour qui s’apparente à la folie.

J’impose une trêve au stylo
Et à sa poésie lyrique
Mais Il reviendra vite à l’assaut
De notre page féerique
Pour faire danser encore les mots
Sur l’une de tes belles musiques