Pauvre vieux tu viens de perdre ton ami
Qui durant toutes ces longues années a su écouter
Tes douleurs tes pleurs desquels ensemble vous avez ri
Pour parler de la vie à gorge déployée vous vous moquiez

Il n’est plus et tes journées sont interminables
Tu es devenu grincheux sur les choses simples
Pourtant ta famille est là pour que tu sois raisonnable
Mais tu t’en fous tu veux aussi devenir un manche de pelle

Oublie que tu es triste essaie de faire semblant
Le petit te regarde alors pourquoi pleurer
Il deviendra grand et fort alors en te donnant
Tous ses fruits ton cœur sera réchauffé

A bout de vie tus dis que le temps tu n’aura pas
Et un jour sans prévenir ton sang tel la sève
Du frêne ton ami ne coulera plus et tu n’auras
Qu’un souhait rejoindre blanc-bois à Trèves