Plume de satin Inscrit le: 29/8/2011 De: Casablanca/Maroc |
Mes rêves par dessus sa mort Sur sa tombe en pleines lunes d’hiver Je m’y rendais des heures ; Un sombre linceul qui ces nuits sévères Qui rajoutent à mes leurres, Des visions qu’on perçoive et qui persévèrent, Même après que tout se meure ; La nuit, la vie et quand la création semble à l’envers ; Qu’importe maintenant quand s’affaisse un cœur ? Sur ces pierres dures, insensibles mais sur quoi j’écrive ces vers, De mon sang chaud ; oui, encore il le demeure Mon égérie est sous ma prunelle, à travers ce cercueil comme du verre Ce n’est pas un rêve, non ! je la vois, croyez le, Ici elle demeure ! - Bonsoir âme, bonsoir corps, bonsoir terre ! - Bonsoir mon vivant amour. - Quelles fleurs voudras-tu demain sur ton parterre ? - Une orchidée, un chrysantème et une pivoine, sème-les profond à mes alentours ; - Que ces racines te portent mes désirs et mes airs des pollens soufflèrent Dois-je donc attendre ton retour ?" - Je le suis, touche donc ces bourgeons ; ma chair que tu flaires Je me suis engourdi ces nuits sur sa boue que mon cœur, inanimé, n’y sente le détour
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