Ataraxie

Les tisons de la passion crépitent dans l’âtre des jours
Indifférents au vent, aux souffles alentours ;
L’amour vagabonde dans nos cœurs aimants
Sur mes lèvres dansent les lettres de ton nom.

La nuit alourdit lentement tes paupières,
D’entre tes cils s’échappe comme une prière,
Telle la lune au zénith fuyant les enfers ,
Pour tisser les beautés crépusculaires.

Tes chauds soupirs s’écoulent sur ma poitrine,
J’entends ton cœur qui bat en sourdine.
Les râles de nostalgie sur tes lèvres enflammés,
La passion s’assoupie sur tes yeux fermés.

Mes murmures se noient dans le nectar de tes lèvres,
Avec tes tièdes expires s’éteint ma fièvre.
Jette donc la nostalgie derrière le mur de la nuit,
Et berce dans tes paumes mon poème épanoui.

©NousDeux

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Dans l'espace
Dévoré nuit et jour
Par notre temps vorace
Tout périt, sauf l'amour.
[L.F. Arrieu]
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