Le scribe
Lorsqu’enfin il saura qu’elle est bien venue l’heure
Tout au-delĂ des temps et au-delĂ des pleurs
Il s’en ira heureux et la main sur le cœur
En attendant il vit ses peines et malheurs
Et dans ses joies aussi il voit pousser les fleurs
Dont les parfums l’enivrent tant il oublie ses peurs
Tous ses soucis s’envolent aux premières lueurs
A l’aube du jour naissant présageant le bonheur
Il faudrait bien y croire si l’on reste à demeure
Voir le bleu de l’azur dans toute sa splendeur
Et les rayons dorés sur des fronts en sueur
Il ouvre grand ses sens et entend les clameurs
Les bruits sourds de la vie qui vibrent tous en chœur
Il poursuit donc la route sans se soucier d’ailleurs
En effaçant les doutes où les rêves vivent et meurent
On peut rire de lui avec des airs moqueurs
Il part l’âme tranquille sans sentiment vengeur
Il pardonne à tous ceux qui éprouvent la rancœur
Quand il lit Ă voix haute lui le scribe le diseur
Il reconnait ses fautes s’il tombe dans l’erreur
Car il n’est point glaçon mais une source de chaleur
Qui s’éteindra un jour au gré des vents souffleurs
Il restera de lui tous ses verbes enjĂ´leurs
Ses idées futuristes aux mots évocateurs
hakimAR(07/05/2016)
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