Cariatide de la rue.
Tu arpentes, tu traînes
Sous la lune blême
Tu es moitié nue
Qu’il pleuve, qu’il vente
Tu attends patiente
A ton coin de rue
De l’amour déveine
On oublie la peine,
Tu loues ton extase
L’ivresse en caresse
Ta peau de chagrin
C’est là ta richesse.
Tourne le moulin !
Pierre-Louis SESTIER
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