Le jumbo-jet des grandes lignes
Cap Hawaii Honolulu
Sur une piste rectiligne
Décolle le menton tendu

En plein essor il escamote
Preste une chaîne de volets
Et sans remords cache les bottes
Qui le portaient pour s'envoler

Haut perché sur son empennage
Un gyrophare par éclairs
Pulse poussez-vous les nuages
Et place au plus léger que l''air !

Le fier-à-bras bombe le torse
Tant il est sûr qu'impunément
Tout là-haut l'attire une force
Aussi puissante qu'un aimant

Moqueur un salut de ses ailes
Me fait au revoir rendez-vous !
Sous de plus calmes parallèles
Et sous des méridiens plus doux

Et je le vois bientôt qui cingle
Si j'ose dire à peine un peu
Plus gros qu'une tête d'épingle
Dans une meule de ciel bleu.

Bonjour zutalor,


J'ai beaucoup aimé, vraiment, lire ce poème.


Très bien écrit ; j'étais dans l'avion et je partais à .............allez ......Tahiti.


Merci pour cet agréable moment de lecture.


Toute mon amitié


Arwen.

j'adore, zùtalor, figùre toi qùe depùis ùn mois, je passe régùlerement à l'aéroport voir décoller ces monstres d'acier, ton poeme leùr rend ùn hommage pùissant , bravo,


yann

Bien vu
Je pensais aussi partir se ce thème
Pour le grand voyage
Mais je ne l'aurais pas aussi
Bien fait
J'adore tete d'epingle dans le ciel
Infiniment petit
Dans l'infiniment grand.
Merci

En avion incarné
Avec ses bottes, son torse bombé

Allez venez petit prince des airs je vous remonte de la boite noire

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